Blog d’une chatterie familiale
Chat sibérien : ce que révèle son ADN sur ses origines et sa santé
Notre équipe s’est plongée dans les études scientifiques les plus sérieuses (oui, on s’est tapé des PDF en anglais, avec des schémas et tout) pour comprendre ce que l’ADN du chat sibérien dit vraiment sur lui. Et ce qu’on a trouvé est franchement passionnant : diversité génétique rare, sélection naturelle, maladies héréditaires à surveiller… bref, ce n’est pas “juste” un chat magnifique et poilu. C’est un petit miracle de la nature.
Un félin venu des forêts, pas des laboratoires
Contrairement à beaucoup de races créées par l’homme à force de croisements (coucou les British Shorthair, Persan & co), le chat sibérien, lui, a grandi dans les forêts russes, à l’état quasi sauvage. Pas de sélection génétique intensive au départ, mais une évolution naturelle, où seuls les plus costauds et les mieux adaptés survivaient.
🐾 En clair : c’est la nature, pas l’homme, qui a façonné ce chat.
C’est seulement dans les années 1980, en pleine période post-soviétique, que les premiers éleveurs russes ont commencé à reconnaître officiellement la race. L’Europe l’a ensuite adoptée, et la TICA (l’une des grandes associations félines) l’a validée en 2006.
Une diversité génétique qui étonne les chercheurs
On a épluché les études ADN (notamment celle de Lipinski et al. 2007 – une référence sur la diversité génétique chez les chats de race). Devine quoi ? Le sibérien fait partie des races les plus variées génétiquement.
Pourquoi c’est important ?
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Parce que plus de diversité = moins de maladies héréditaires.
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Et que c’est assez rare chez les races dites “pures”, souvent victimes de consanguinité.
En clair, le chat sibérien, c’est un peu le “mélange parfait” : une race officielle, mais avec encore le capital génétique d’un chat de gouttière. Jackpot.
Et si on faisait analyser son ADN ?
Tu peux toi aussi jouer au généticien (sans blouse blanche) en commandant un kit ADN félin pour ton sibérien. Ces kits (MyCatDNA, Wisdom Panel…) te permettent :
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de confirmer la pureté de sa lignée,
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de vérifier la présence ou non de mutations génétiques,
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de découvrir des infos bonus (couleurs cachées, prédisposition à l’embonpoint…).
C’est fiable, simple, et ça coûte entre 80 et 150 €.
En résumé : un chat magnifique, et bien construit de l’intérieur
Notre enquête confirme ce que les passionnés savent déjà : le chat sibérien n’est pas qu’un joli minois avec des poils. C’est une race robuste, encore très proche de ses racines naturelles, avec un bagage génétique impressionnant.
Mais comme pour tout animal, il faut être attentif à son historique de santé, poser les bonnes questions à l’éleveur, et fuir ceux qui ne testent rien.
Siberian Lovers
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